jeudi 31 mai 2012

Chômage : l’informatique résiste difficilement à la crue

Le 31 mai 2012
Rubriques : Recrutement - Economie Tags : emploi - chomage
Le nombre de demandeurs d’emploi continue de progresser dans l’Hexagone… et l’informatique résiste avec quelques centaines de chômeurs de moins en avril par rapport à mars. Reste que sur un an la rechute est brutale après un premier semestre 2011 positif. Et les fondamentaux sont plutôt mauvais avec des recrutements qui se tassent et une création de poste à long terme moindre qu’anticipé il y a quelques années.
Le secteur informatique résiste un peu mieux que d’autres sur le front du chômage mais la situation demeure cependant compliquée avec plus de 5% de la profession sans emploi, soit 25 400 informaticiens recensés en avril 2012 par la Dares, en charge de la statistique au ministère du travail. Sur 2012 on note une légère amélioration mais extrêmement lente et dans tous les cas très loin des tendances enregistrées sur le front des petites annonces ou le secteur continu d’être considéré en croissance quoique moins porteur ces derniers temps. Surtout, sur un an, et alors même que les choses s’amélioraient début 2011, le nombre de demandeurs d’emploi à progresser de 5,4% et même de 8,5% depuis juin 2011.

Et ce ne sont pas les chiffres prospectifs publiés récemment par la Dares – qui prévoit un ralentissement des créations de postes dans les métiers IT (informatique et télécoms) entre 2010 et 2020 – qui vont apporter des perspectives réjouissantes. D’autant que la fonction informatique est l’une de celles qui est la moins touchée par les départs à la retraite. Le Munci, association d’informaticien qui suit particulièrement les chiffres de l’emploi du secteur, estime ainsi sur son site que « en raison de ce faible nombre de départs à la retraite dans nos métiers, le nombre total de postes à pourvoir dans l’informatique et les télécoms entre 2010 et 2020 est donc estimé à 154 000 par la DARES, ce qui place les métiers IT seulement à la 16eme place des créations d’emplois sur les 20 familles de métiers étudiées par la DARES ».

Côté Apec, on observe également un tassement ces derniers mois. Si la fonction informatique demeure très présente dans les annonces de cadres (26% du total publié en avril) elle connait une croissance de +32%, inférieure au taux moyen de 40% sur cette période. L’association pour l’emploi des cadres note d’ailleurs une progression particulièrement faible du volume des offres en Informatique de gestion, à +10%. Une donnée inquiétante, ce type de postes représentant près du tiers du volume proposé. Au total sur avril l’Apec recense 14 233 annonces de recrutement (+12% sur un mois) dont :

Direction informatique (2,5%)
Exploitation, maintenance informatique (6,2%)
Informatique de gestion (31,5%)
Informatique industrielle (12,4%)
Informatique web, sites et portails internet (15,4%)
Maîtrise d’ouvrage et fonctionnel (10,2%)
Système, réseaux, données (21,6%)
livres blancs avec LesSourcesIT.fr

Des économies de 30 à 40% selon les fournisseurs de gaz et d'électricité

jeudi 31 mai 2012 à 15h00
(Belga) Opter pour le fournisseur d'électricité ou de gaz le moins cher du marché permet de réaliser des économies variant entre 30 et 40%, selon une étude comparative menée pour l'ensemble de la Belgique par la Creg, la Commission de régulation de l'électricité et du gaz.

La Creg a comparé les prix de l'électricité et du gaz par fournisseur et par produit, sur base des tarifs de début mai. Elle remarque notamment que tous les fournisseurs ont respecté le principe de gel des prix. Conclusion de l'étude: tous les clients belges - tant résidentiels que les PME, en Flandre, en Wallonie et à Bruxelles - peuvent réaliser des économies de 30 à 40% en choisissant le fournisseur le moins cher. Pour une famille moyenne, l'économie sur la facture d'électricité peut varier de 130 à 185 euros par an, selon les Régions. Pour le gaz, elle s'élève à 440 euros par an. C'est la première fois que la Creg réalise ce type d'étude élargie aux trois Régions.

Pour aider les consommateurs à s'y retrouver parmi les nombreuses offres sur le marché, la Commission remettra prochainement une proposition au gouvernement pour l'utilisation de paramètres plus représentatifs qui devraient mener à une simplification et à plus de transparence. (MUA)

http://trends.levif.be/economie/belga-economie/des-economies-de-30-a-40-selon-les-fournisseurs-de-gaz-et-d-electricite/article-4000108447816.htm#
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Bienvenue sur le site de la Commission de Régulation de l'Electricité et du Gaz

La CREG est le régulateur fédéral des marchés de l'électricité et du gaz naturel en Belgique. Outre sa mission de conseil auprès des autorités publiques, la CREG est notamment chargée de surveiller la transparence et la concurrence sur les marchés de l'électricité et du gaz naturel, de veiller à ce que la situation des marchés vise l'intérêt général et cadre avec la politique énergétique globale, ainsi que de veiller aux intérêts essentiels des consommateurs.
Vous trouverez notamment sur ce site les tarifs de l'électricité et du gaz naturel, ainsi que des analyses relatives à l'évolution des prix, au fonctionnement des marchés, à la sécurité d'approvisionnement en électricité et en gaz naturel, à la législation de l'énergie, …
Ce site s'adresse non seulement aux consommateurs d'électricité et de gaz naturel, mais aussi à tous les acteurs de ces marchés, qu'ils soient producteurs, gestionnaires de réseau, fournisseurs ou nouveaux entrants.
La CREG vous informe régulièrement de ses publications au travers de ses communiqués de presse et newsletters.
Quant aux informations fournies sur le site web de la CREG, il est à remarquer que le délai de transposition de la Directive 2009/73/CE du Parlement européen et du Conseil du 13 juillet 2009 concernant des règles communes pour le marché intérieur du gaz naturel et abrogeant la directive 2003/55/CE et de la Directive 2009/72/CE du Parlement européen et du Conseil du 13 juillet 2009 concernant des règles communes pour le marché intérieur de l'électricité et abrogeant la directive 2003/54/CE a expiré le 3 mars 2011.
Par la loi du 8 janvier 2012, l'Etat belge vise à transposer ces directives. Cela ne signifie toutefois pas que toute réglementation existante soit conforme à ces directives et qu'elle pourra s'appliquer dans tous les cas. En conséquence du principe de primauté du droit de l'Union, toute autorité publique peut effectivement se voir contrainte de ne pas appliquer les dispositions nationales qui y sont contraires.
Par ailleurs, la mise à jour du site web de la CREG peut prendre un certain temps, compte tenu notamment du nombre de modifications apportées par la loi du 8 janvier 2012.
Par conséquent, les informations fournies sur le site web de la CREG valent sous cette double réserve.
Accédez ici au site Internet du Conseil général

http://www.creg.be/fr/index.html

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mercredi 30 mai 2012

Dans quel pays développé vit-on le mieux ?

25 mai 2012
L'OCDE lance un "indicateur du vivre mieux", qui permet à chacun de comparer la qualité de vie dans 36 pays développés, en fonction des critères qu'il juge les plus importants.
Ça bouge au pays des indicateurs ! L’organisation de coopération et de développement économiques (OCDE) a présenté cette semaine l’indice du "vivre mieux", un indicateur qui introduit une forme de subjectivité dans l’univers glacé des indicateurs économiques.

Contrairement au PIB, qui ne mesure que la richesse produite dans un pays, cet indice prend en compte le bien-être de ses habitants, à travers toute une série de critères : leur satisfaction l’égard de leur logement, l’importance des liens sociaux et de l'engagement civique, la qualité de l’environnement, le sentiment de sécurité…
Si certains de ces critères, comme le niveau de revenus, sont immédiatement compréhensibles, d'autres, comme le "niveau de satisfaction à l'égard de la vie", s'avèrent plus surprenants. Ce critère se fonde sur une note de 1 à 10 attribuée par les personnes à leur vie - 6,6/10 en moyenne dans les pays de l'OCDE.
Mais surtout, au-delà de cette diversité de critères, l'indice du vivre-mieux permet à chacun de comparer la situation d'un pays développé à l'autre en modulant le poids de chacune des variables, en fonction de l’importance qu’il lui accorde. Les choix de vie de chacun peuvent être donc pris en compte : priorité donnée à l’éducation, valorisation du temps libre, obsession du standing que permet un haut revenu...
Ainsi, si l'on ne prend en compte que le facteur de l'équilibre entre vie professionnelle et vie privée, c'est le Danemark qui arrive en tête des 36 pays développés, tandis que le Mexique obtient le bonnet d'âne. Mais pour les conditions de logement, les États-Unis et le Canada sont les mieux classés, la Turquie le moins bien.
Pour le "sentiment de sécurité personnelle", la France n'arrive qu'en 26e rang. Elle compte pourtant un taux d'homicides plus faible que la moyenne des pays développés mais seulement 65% des Français interrogés déclarent se sentir en sécurité quand ils marchent seuls la nuit dans la rue, un chiffre inférieur à la moyenne de l'OCDE.

Si l'on accorde le plus grand poids possible à tous les critères à la fois, c'est en Australie qu'il fait le meilleur vivre, mais le pays des kangourous est talonné par la Norvège, les États-Unis et la Suède.

On peut également introduire dans le classement le facteur "sexe", qui permet notamment de découvrir que la satisfaction à l'égard de la vie des Françaises est nettement plus basse que celle des Français.

Au-delà de son aspect ludique, cet outil doit permettre de mieux comprendre ce que souhaitent les personnes en fonction de leur âge, de leur sexe et de leur nationalité, afin d'adapter les politiques publiques à leurs aspirations.
Pour créer votre propre indicateur du vivre mieux sur le site de l’OCDE, c'est ici que ça se passe.

Dépassements d'honoraires : les médecins fixent-ils leurs tarifs comme ils veulent ?

30/05/2012 
Depuis 2004, l'Assurance maladie tente, en vain, de limiter les dépassements d'honoraires des médecins. © REUTERS
Depuis 2004, l'Assurance maladie tente, en vain, de limiter les dépassements d'honoraires des médecins. © REUTERS
Depuis 2004, l'Assurance maladie tente, en vain, de limiter les dépassements d'honoraires des médecins. © REUTERS
Le Conseil national de l'Ordre des médecins a émis mardi 29 mai une recommandation sur le montant maximal de dépassements d'honoraires de certains médecins.
Selon le Conseil, le montant des actes des médecins de secteur 2 ne doit pas dépasser trois à quatre fois le montant remboursé par la sécurité sociale.
Certains médecins n'hésitent pas à demander dix à douze fois le tarif de base de la sécurité sociale. Actuellement, les honoraires des médecins sont fixés en fonction du secteur auquel ils ont choisi d'être rattachés.

1. Le secteur 1 : pas de dépassement possible

Un médecin exerçant en secteur 1 pratique un tarif fixe, sans dépassement d'honoraires. Ses honoraires correspondent aux tarifs qui servent de base au remboursement de la caisse d'assurance maladie.
Pour une consultation chez un médecin généraliste, ce tarif est par exemple de 23 EUR.
L'Assurance maladie vous rembourse à hauteur de 70%, sauf pour les patients atteints d'une maladie de longue durée, les femmes enceintes de plus de 6 mois ou les personnes bénéficiant de la couverture maladie universelle (CMU) ou de l'aide médicale de l'État (AME), qui sont pris en charge à 100%.
Votre mutuelle complète entièrement le remboursement de la sécurité sociale. Seule une somme de 1EUR, qui correspond à la "retenue forfaitaire" ne sera pas remboursée.
Dans certaines grandes villes ou pour plusieurs spécialités très demandées, les médecins de secteur 1 sont de plus en plus rares. Le secteur 1, qui exclue la possibilité de pratiquer des dépassements d'honoraires, n'est en effet pas l'option la plus rentable pour un jeune médecin désirant s'installer.
Les médecins rattachés à ce secteur bénéficient pourtant d'une contrepartie importante à leur engagement : l'Assurance maladie prend en charge une partie de leurs cotisations sociales et de leur retraite.

2. Le secteur 2 : des dépassements encadrés

Ce secteur est aussi appelé "secteur conventionné à honoraires libres". Cela signifie que les tarifs des médecins exerçant en secteur 2 sont libres et choisis par le médecin lui-même : ils sont donc enclins aux dépassements d'honoraires.
L'Assurance maladie exige toutefois que ces dépassements d'honoraires soient fixés "avec tact et mesure". Le 29 mai, le Conseil national de l'ordre des médecins a précisé pour la première fois ce que signifiait cette formule.
Le "tact" renvoie à l'obligation pour le médecin d'expliquer à son patient pourquoi il pratique le dépassement d'honoraires. La "mesure", quant à elle, fixe la fameuse échelle de 3 à 4 fois le montant remboursé par la sécurité sociale.
La sécurité sociale rembourse 70% de la consultation chez un médecin de secteur 2 à hauteur de son tarif de base.
Votre complémentaire santé peut prendre en charge une partie ou la totalité du reste du remboursement, selon un taux qu'elle a fixé : 100 %, 200%, 300%... Le taux minimum de 100% signifie que la mutuelle rembourse jusqu'à hauteur du tarif de base de la sécurité sociale.
Par exemple, si vous consultez un médecin généraliste du secteur 2 dont le tarif est de 50 EUR, et que votre mutuelle a un taux de remboursement de 100% :
  • La caisse d'assurance maladie rembourse 70% du tarif de base de 23 EUR, soit 16,1 EUR. Mais comme il faut enlever 1EUR de "retenue forfaitaire", elle vous remboursera en réalité 15,1 EUR.
  • Une complémentaire santé à 100% prendra quant à elle en charge 23 EUR - 15,1 EUR, soit 6,9EUR.
  • La somme qui restera à payer de votre poche sera donc de 50EUR - 15,1EUR - 6,9 EUR, soit 28 EUR.
Les mutuelles dont le taux est de 200% rembourseront quant à elles jusqu'à une somme de 46EUR, celles dont le taux est de 300% jusqu'à une somme de 69EUR.

 3. Le secteur 3 : tarifs libres non remboursés

Les médecins de secteur 3 ne sont qu'environ 500 en France. Ils fixent librement leurs tarifs, avec des possibilités de forts dépassements d'honoraires.
Et comme ces médecins n'ont pas signé de convention avec la sécurité sociale, n'espérez pas de remboursement de votre caisse d'assurance maladie. Au mieux, vous pourrez récupérer un ou deux euros !

Emploi: PSA peine à convaincre de partir

30/05/2012 

PSA Peugeot Citroën, qui veut supprimer 1.900 postes en 2012 en France, peine à trouver suffisamment de volontaires pour quitter le groupe ou changer de poste en interne et a décidé d'élargir son plan à de nouveaux métiers, a-t-on appris mercredi de sources syndicales. "La direction a annoncé en comité central d'entreprise qu'elle ouvrait le dispositif de départ et de mobilité à de nouveaux métiers", ont indiqué des représentants CGT et CFTC.

Fin mai, 718 personnes ont accepté d'intégrer le dispositif, dont 243 via un départ volontaire de l'entreprise et 475 via une mobilité au sein du groupe, ont indiqué la CFTC et la CGT à l'issue d'un comité central d'entreprise. "Le dispositif ne va plus seulement concerner les métiers dits sensibles mais va être élargi aux métiers également à l'équilibre", a indiqué Franck Don, délégué central CFTC. Les métiers dits sensibles sont ceux où il y a moins de besoin.

Jean-Pierre Mercier, délégué CGT, a précisé que le potentiel de salariés concernés allait ainsi passer de 10.000 à 30.000. PSA Peugeot Citroën avait annoncé fin 2011 son intention de se restructurer massivement en Europe en supprimant 6.000 postes, dont quelque 4.200 en France en comptant les prestataires extérieurs remerciés (2.300, surtout dans la recherche et l'informatique).


Quelque 800 intérimaires n'avaient déjà pas été reconduits fin 2011 en France.

Au delà des prestataires, la recherche et développement au sein de l'effectif permanent est visée avec un objectif de 495 suppressions de postes.
Sur les sites de production, 1.019 postes doivent être supprimés dont 223 à Sochaux, 147 à Rennes, 140 à Aulnay (Seine-Saint-Denis), 110 à Mulhouse, 80 à Poissy. Le groupe prévoit aussi des coupes à hauteur de 400 postes dans d'autres directions (marketing, DRH, etc.). "La direction fait face à un problème: il n'y a pas assez de volontaires au départ ce qui n'est pas surprenant vu le contexte économique, et les mutations internes, ça ne marche pas très bien", a commenté Jean-Pierre Mercier (CGT).

LIRE AUSSI:
» L'automobile contrainte de s'adapter à la crise

 

Jobs jeunes : les secteurs qui engagent

mercredi 30 mai 2012 à 15h48
Les spécialistes du marché du travail mettent en évidence une corrélation entre pénurie de profils spécialisés et accès direct à l'emploi. Infirmières, régents, ingénieurs, scientifiques et informaticiens signent donc rapidement leurs premiers contrats. Mais, au-delà d'un diplôme, les entreprises disent rechercher des personnalités et compétences précises. La chasse aux talents est ouverte.
© Thinkstock
« Etre diplômé de l'enseignement supérieur ou universitaire est un gros atout pour trouver un emploi. Et c'est une constante ! », affirme Jean-François Marchal. Analyste du marché de l'emploi, il a réalisé pour le Forem une étude sur l'insertion professionnelle de 26 000 jeunes diplômés en 2010. « Six mois après la première inscription au Forem, seuls 50 % des jeunes diplômés du secondaire de deuxième degré ont trouvé un emploi. Un taux d'insertion qui s'élève à 61 % pour les titulaires de master et qui grimpe à 76 % pour les bacheliers. » Pourquoi les masters ne tiennent-ils pas le haut du pavé ? Car les baccalauréats comportent deux atouts importants, selon Jean-François Marchal : ils mettent l'accent sur les stages en entreprise, permettant une exposition au monde du travail. Mais surtout, « ils sont en lien direct avec plusieurs secteurs dans lesquels on manque cruellement de main-d'£uvre, comme le secteur infirmier. »

Fonctions critiques

Car une demande très forte pour certains diplômes en pénurie en fait de véritables passeports pour l'emploi. « D'année en année, la liste des profils les plus recherchés est assez stable. Il s'agit de fonctions dites critiques, pour lesquelles les besoins ne sont pas comblés », constate Jean-François Marchal. Associés à ces fonctions critiques, les titulaires de baccalauréat dans le domaine de la santé, tels les infirmiers ou les ergothérapeutes, trouveront donc rapidement un emploi. « En outre, certains secteurs engagent beaucoup car ils sont victimes d'un turn over ou roulement important, note Jean-François Marchal. C'est le cas de l'enseignement et de l'Horeca qui peinent à retenir leurs employés à long terme. » En 2010, 11,5 % des jeunes passés par le Forem ont trouvé un premier emploi dans l'enseignement. C'est plus de 1 jeune sur 10. Quant aux diplômes de master qui mènent le plus rapidement à l'emploi après un passage par le Forem, « ce sont ceux d'ingénieur, de pharmacien, les diplômes en mathématiques, en statistiques, en éducation physique et en informatique ». Des filières qui affichent également une offre de profils inférieure à la demande.

Pénurie de scientifiques

« L'importance de la demande dans les catégories développement IT/software et ingénierie de notre site est frappante, constate Hugo Stienstra, communication manager du site de recrutement monster.be. Il y a une pénurie de diplômés dans ce domaines, surtout pour les niveaux d'études élevés. » Un constat que confirme Fabienne Dideberg, secrétaire du Conseil wallon de la politique scientifique : « Les études indiquent que la Wallonie a une faiblesse en termes de profils scientifiques et d'ingénieurs. Les inscriptions dans ces filières n'augmentent pas, alors que la population universitaire croît. Seuls 12 % des étudiants sont diplômés en sciences ou ingénierie. C'est trop peu pour répondre à la demande et cela inquiète les fédérations professionnelles. » Ce constat a mené à la création d'un groupe de travail sur l'attractivité des études et métiers scientifiques et techniques, que coordonne Fabienne Dideberg et qui se réunira pour la première fois fin mai. « L'objectif de ce groupe de travail sera d'identifier de nouvelles pistes d'action pour le politique et les différents acteurs », explique-t-elle. Un des aspects à aborder : la problématique des genres. « Malgré que les filles réussissent très bien en math et en sciences en secondaire, elles s'orientent peu vers des études scientifiques. Et lorsqu'elles le font, elles optent surtout pour la médecine ou la kiné », constate Fabienne Dideberg. Mais aussi le problème de l'information : « Il semblerait que les jeunes ne soient pas au courant de la diversité des débouchés possibles. »

A noter également, la pénurie importante de diplômés en informatique. Un domaine qui offre de nombreuses possibilités d'emploi et regroupe des fonctions liées au développement informatique, à la maintenance des réseaux, mais aussi à l'analyse et la gestion de projets. « Les métiers de l'informatique font partie des métiers en pénurie, pour lesquels le Forem reçoit plus d'offres d'emploi que de demandes, explique Samuel Martin, expert Job Focus du Forem. Le gros problème est que le nombre de jeunes diplômés dans ce domaine est largement inférieur à ce qu'il était il y a dix ans. Or, la demande est importante et un certain nombre d'informaticiens arrivent à l'âge de la retraite. » Pour l'expert du Forem, il s'agit donc véritablement d'un diplôme qui mène à l'emploi. Lui aussi met à jour un problème de genre et d'image : « Très peu de femmes choisissent cette voie, elles sont sensiblement moins nombreuses qu'il y a vingt ans. Peut-être est-ce dû aux représentations véhiculées et au cliché du geek solitaire et boutonneux ? C'est pourtant un domaine porteur, dans lequel on a besoin de gens qui démontrent de réelles capacités communication. »

S'ouvrir à d'autres voies

Face à des diplômes scientifiques et techniques très recherchés, les sciences humaines offrent-elles de réels débouchés ? « Les formations très générales, en sciences politiques ou en sciences humaines, sont moins recherchées par nos clients », constate Marc Vandeleen, communication manager de Manpower. Mais il s'agit de bons bagages de départ, que l'on peut éventuellement compléter par une formation ou un autre diplôme. » Jean-François Marchal est plus nuancé : « Parmi les jeunes diplômés passés par le Forem, on voit que certains romanistes s'insèrent aussi bien que des informaticiens. Et des sociologues, aussi bien que des économistes et même mieux que les chimistes. »
Quant à Marc Vandeur, coordinateur de la cellule emploi de l'ULB, il met l'accent sur le potentiel des universitaires, peu importe leur spécialité. « En plus des compétences techniques, ils ont développé des compétences transversales, assure-t-il. Un historien est capable de produire un travail d'analyse et de synthèse qui peut être utile dans d'autres domaines. Que les jeunes diplômés osent sortir des sentiers battus et ils verront que de très nombreuses possibilités s'offrent à eux !» Car il y aurait, selon lui, une méconnaissance du marché de l'emploi et de la diversité des fonctions accessibles. « La plus grande partie des emplois sont ceux qu'on ne voit pas. La grande distribution a, par exemple, besoin de comptables, de juristes et de spécialistes en ressources humaines. C'est un secteur qui recrute énormément de jeunes titulaires de masters. Encore faut-il qu'ils le sachent. »

Des compléments utiles

Un des outils pour s'ouvrir à d'autres opportunités est la formation complémentaire, via un deuxième diplôme, des formations ciblées, des cours de langue ou la formation permanente. « Les formations complémentaires peuvent être déterminantes dans l'accès à l'emploi, estime Françoise Viatour, qui coordonne le projet Job Focus du Forem. Ces dernières années, on assiste à une croissance des offres d'emploi dans le domaine du développement durable et de l'énergie. Il ne s'agit pas toujours de nouveaux métiers, mais les compétences demandées évoluent, notamment dans la construction. L'évolution des techniques et des matériaux rend indispensable un complément de formation. » Marc Vandeleen prône la formation permanente, une manière de rester à jour : « Les évolutions technologiques rendent les diplômes obsolètes après quelques années. Il est nécessaire de continuer à apprendre et de rester au courant des évolutions dans son domaine. » Et de s'approprier la gestion de sa carrière. « Aujourd'hui, il ne faut plus attendre de l'entreprise qu'elle prenne en main votre formation, mais avoir une mentalité de freelance, une attitude proactive et volontaire. »
La tendance opposée étant la formation en interne, parfaitement adaptée aux besoins de l'entreprise. « C'est la personne qui compte et pas toujours l'orientation de son diplôme », estime Aniana Taelman, talent acquisition manager chez Securex. « S'il leur manque des compétences, nous les formons. Un plan de training de deux ans en droit social peut venir compléter une formation en communication, en économie ou en ressources humaines, par exemple. C'est une tendance très forte et il me semble que c'est le futur des entreprises. »

Bilan de compétences

Au-delà des diplômes et autres formations, les entreprises recherchent des personnalités et compétences particulières. « Nous cherchons surtout des profils de travailleurs enthousiastes, capables d'évoluer en équipe et qui ont envie de travailler », insiste Aniana Taelman. Même constat chez Experis Belux, filiale du groupe Manpower spécialisée dans le recrutement de diplômés hautement qualifiés : « En plus des compétences dures, telles que les diplômes, le nombre d'années d'expérience et les formations, nous portons notre attention sur ce qui ne se voit pas sur un CV : les compétences douces, explique son directeur, François Taymans. Nous engageons des experts nomades, qui passent d'une société à l'autre et y apportent leur savoir-faire. Le diplôme ne suffit pas, ils doivent être opérationnels tout de suite. Nous valorisons particulièrement l'agilité, capacité de s'adapter à un environnement, l'envie d'apprendre et d'évoluer et la capacité à collaborer et communiquer. »
Marc Vandeleen met également en évidence l'importance de compétences transversales : « De manière générale, tous secteurs confondus, on recherche beaucoup de project managers. De nombreuses fonctions nécessitent d'être capable de gérer un projet, un planning, un budget. Nous sommes dans ce que l'on appelle le human age. C'est le talent, plus que le capital, qui est le moteur de la croissance et de l'innovation. »

Chasse aux talents

Contrairement à ce que pourrait laisser penser le caractère très général des compétences recherchées, de tels profils sont considérés comme des « perles rares » par de nombreux recruteurs. « Il y a véritablement une guerre des talents, estime Aniana Taelman. Nous cherchons des profils particuliers, alliant diplômes et compétences transversales, et sommes en concurrence avec d'autres entreprises pour les dénicher. »
Directeur RH de PwC, Erik van den Branden ne veut pas parler de guerre. Mais il reconnaît qu'il y a une compétition. « Nous n'avons pas vraiment de mal à trouver des jeunes diplômés, mais c'est vrai que c'est parfois un peu plus difficile qu'il y a vingt ans, constate-t-il. On ne veut pas n'importe qui, on veut les meilleurs ! Et on n'est pas les seuls. »

La demande du Web

Dans la chasse aux talents, apparaissent aussi de nouvelles fonctions liées au marketing et à la communication sur Internet. « On assiste à l'émergence du référencement, de l' e-marketing et du community management », constate Samuel Martin (Forem). Des domaines dans lesquels il est indispensable de se former en permanence et de développer des compétences variées. « Et dans lesquels les jeunes ont très certainement une carte à jouer, estime Marc Vandeleen (Manpower). On est à l'ère de l'interactivité et les sociétés produisent de plus en plus de contenu sur le Web. Les candidats qui allient communication classique et compétences en multimédia seront en mesure de répondre à la demande des employeurs. » Une demande qui devrait encore augmenter. « Un nombre croissant d'entreprises tentent d'être présentes sur le Web et les réseaux sociaux, la demande va être de plus en plus forte », estime Samuel Martin. C'est également l'intuition de Marc Vandeleen. « Les entreprises n'ont pas encore exploité toutes les possibilités de l'e-commerce et l'e-marketing, ce n'est qu'un début. Si je devais rédiger un mémoire ou un travail de fin d'études aujourd'hui, je me spécialiserais dans les possibilités liées au développement d'Internet. »
LARA VAN DIEVOET 
http://www.levif.be/info/actualite/belgique/jobs-jeunes-les-secteurs-qui-engagent/article-4000107047050.htm# 

mardi 29 mai 2012

Nhiều doanh nghiệp Châu Âu muốn rút khỏi Trung Quốc

Thứ ba 29 Tháng Năm 2012
Công nhân dựng bảng quảng cáo các thương hiệu ngoại quốc tại một trung tâm thương mại ở Bắc Kinh, ngày 28/05/2012.
Công nhân dựng bảng quảng cáo các thương hiệu ngoại quốc tại một trung tâm thương mại ở Bắc Kinh, ngày 28/05/2012.
REUTERS/David Gray

Trọng Thành
Hôm nay 29/05/2012, AFP loan tin, 22% doanh nghiệp Châu Âu tại Trung Quốc muốn rút khỏi quốc gia này, vì giá nhân công cao và hệ thống pháp luật bất ổn.

Điều tra của Phòng Thương mại Châu Âu ở Trung Quốc đối với 557 doanh nghiệp thành viên đưa ra nhận định : « Trung Quốc là một thị trường mang tính chiến lược, ngày càng trở nên quan trọng đối với các doanh nghiệp Châu Âu, nhưng lại có một tỷ lệ lớn doanh nghiệp Châu Âu muốn tái định hướng đầu tư và rời khỏi Trung Quốc, nơi giá cả ngày càng đắt đỏ », để chuyển sang các quốc gia đang trỗi dậy khác.
Theo điều tra trên, ba nỗi lo ngại lớn nhất của các doanh nghiệp Châu Âu tại Trung Quốc là tốc độ phát triển chậm lại (nỗi lo của 65% doanh nghiệp), giá nhân công tăng (63%) và kinh tế thế giới suy giảm (62%). Riêng về giá nhân công, 59% doanh nghiệp được hỏi tỏ ra bi quan về tương lai trước mắt, tỉ lệ này lên đến 75% đối với các doanh nghiệp tại vùng châu thổ sông Châu Giang (khu vực Quảng Đông - Hồng Kông - Macao).
Ông Davide Cucino, Trưởng Phòng Thương mại Châu Âu ở Trung Quốc, phàn nàn là, có rất ít tiến bộ trong lĩnh vực pháp lý, liên quan đến các doanh nghiệp. Theo lãnh đạo phòng thương mại Châu Âu, trong bối cảnh giá nhân công tăng cao, thì hy vọng được đặt vào môi trường pháp lý sẽ được cải thiện để mang lại công bằng cho cạnh tranh. Tuy nhiên, cho đến nay, có tới 50% doanh nghiệp Châu Âu tại Trung Quốc bị lỡ cơ hội, vì các rào cản pháp lý bất công.
Để tiếp tục tồn tại tại Trung Quốc, 52% trong số các doanh nghiệp được điều tra dự kiến sẽ đầu tư vào các khu vực mới, đặc biệt là các vùng sâu trong nội địa, nơi mức lương trả cho nhân công thấp hơn và nơi mà các doanh nghiệp nước ngoài được khuyến khích. Nhưng trong số 78% doanh nghiệp có thái độ lạc quan về các hoạt động của công ty trong hai năm tới ở Trung Quốc, thì chỉ có 36% tin tưởng là họ sẽ gặp được các điều kiện thuận lợi.
tags: Châu Á - Kinh tế - Thương mại - Trung Quốc 
 

31 000 recrutements de cadres informaticiens en 2012


En France, les entreprises du secteur informatique et télécommunications recruteraient plus de 30 000 cadres cette année. Un chiffre stable par rapport à l’année 2011, selon les estimations de l’Association pour l’emploi des cadres.
Les sociétés françaises actives dans l’informatique et les télécommunications devraient recruter jusqu’à 31 000 cadres en 2012, soit une hausse de 2 % par rapport à 2011, observe dans son enquête* l’Association pour l’emploi des cadres (Apec). Bien que le secteur n’échappe pas au tassement du marché de l’emploi, il reste le premier recruteur de cadres en volume, devant l’ingénierie et la R&D (25 500 recrutements de cadres prévus cette année), puis le conseil et la gestion d’entreprises (10 700 recrutements).

Le secteur informatique reste optimiste

Un tiers des sociétés de la filière informatique et télécoms française table sur une croissance de son effectif cadres en 2012, soit deux fois plus que l’ensemble des entreprises du panel Apec. Rappelons-le, 91 % des entreprises informatiques et télécoms ont déclaré avoir recruté au moins un cadre au premier trimestre (+1 point sur un an).

Quant aux embauches à venir dans la filière, elles seront essentiellement externes, le passage au statut cadre en interne étant moins prisé que dans d’autres secteurs du fait de l’importance du taux d’encadrement dans la filière informatique. Il était de 63 % fin 2011, à comparer avec un taux moyen de 18 % pour l’ensemble des secteurs d’activité.

Une forte rotation de l’emploi

Les départs de cadres des entreprises du secteur, qu’ils soient le fruit d’une rupture conventionnelle du contrat de travail, d’une démission, d’un licenciement ou d’une retraite, s’expliquent principalement par la forte rotation de l’emploi (turn over), surtout de la part des jeunes cadres enthousiasmés par la mobilité. Les départs à la retraite, en revanche, ne représentent que 3 % des sorties de cadres dans ce secteur, contre 14 % pour l’ensemble des secteurs d’activité.
En 2011, quelque 30 280 cadres ont quitté la filière informatique et télécoms (+2 % sur un an). Le solde entre les recrutements de cadres informaticiens et les départs s’est traduit par une création nette de seulement 2780 postes sur l’année. Un recrutement sur quatre a concerné un jeune diplômé et trois sur dix un jeune cadre ayant moins de cinq ans d’expérience. Les recrutés sont, dans leur majorité (80 %), des informaticiens. Viennent ensuite les commerciaux, les consultants et les chercheurs (études/R&D).
*« Le marché de l’emploi cadre dans l’informatique et les télécommunications – mai 2012. »

http://www.silicon.fr/31000-recrutements-informaticiens-75121.html
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vendredi 25 mai 2012

Voa : Học tiếng Anh

Ban Việt ngữ có 5 chương trình dạy tiếng Anh. Chương trình "Anh ngữ sinh động" do Phạm Văn phụ trách với mục đích dạy đàm thoại cho người học có trình độ trung cấp được phát lúc 5 giờ 30 sáng thứ Bảy, và phát lại lúc 10 giờ tối thứ Hai. "Từ và Thành ngữ" do Huyền Trang phụ trách là chương trình chú ý đến các thành ngữ thông dụng, ít khi được dạy trong các lớp tiếng Anh chính quy, được phát lúc 10 giờ tối thứ Năm, và phát lại lúc 5 giờ 30 sáng Chủ Nhật.

Ngoài ra, Ban Việt ngữ còn có 3 chương trình trên mạng internet: Chương trình Hỏi đáp Anh ngữ với mục đích giải đáp những câu hỏi của quý vị về 2 chương trình “Anh ngữ sinh động” và “Từ và Thành ngữ” do Phạm Văn và Huyền Trang phụ trách, cũng như những thắc mắc khác liên quan đến Anh ngữ thường thức. Chương trình video "Anh ngữ đặc biệt"  với cách hành văn ngắn gọn, vốn từ vựng đơn giản và tốc độ đọc chậm rãi làm chương trình dễ hiểu hơn, và chương trình "goEnglish.me" giúp bạn học tiếng Anh trực tuyến, thực hành và cải thiện khả năng nói tiếng Anh và giao tiếp với những người có cùng mục tiêu như vậy, tất cả đều miễn phí.

Từ và Thành ngữ
Anh ngữ sinh động

Hỏi đáp Anh ngữ
Anh ngữ đặc biệt

goEnglish.me

* Quý vị muốn nêu câu hỏi/ ý kiến/ thắc mắc, xin vui lòng vào trang Hỏi đáp Anh ngữ của đài VOA để biết thêm chi tiết.
* Muốn tìm các bài học tiếng Anh cũ, xin bấm vào đây để xem hướng dẫn, hoặc bấm vào các đường dẫn lưu trữ: Anh ngữ sinh động, Từ và Thành ngữ.
http://www.voanews.com/vietnamese/learning-english/

BMO (Besoins en Main d’œuvre) dans l’INFORMATIQUE : « DIFFICULTES de RECRUTEMENT » ne signifie pas « PENURIE » !



Selon l’enquête BMO Pôle-emploi 2012, 62,3% des employeurs anticipent des difficultés de recrutement pour les postes d’Ingénieurs, cadres études & R&D informatique.

Le MUNCI dénonce la confusion trop fréquente entre "difficultés de recrutement" et "pénurie de main d’œuvre" en rappelant que les tensions dans l’informatique s’expliquent autrement que par un prétendu manque de candidats formés à nos métiers et disponibles sur le marché du travail.


D’après l’enquête BMO, 68,5% des employeurs expliquent les difficultés de recrutement par un manque de candidats… 82,2% par l’inadéquation des profils des candidats, 37,8% par des difficultés liées aux conditions de travail et 23,5% par un déficit d'image (entreprise, secteur ou métier proposé).

Dans l’informatique, il est clair que les difficultés de recrutement s’expliquent surtout par ces 3 dernières explications...



QUELQUES CONSTATS :

- Les difficultés de recrutement sont très variables dans le numérique en fonction de la spécialité ou du niveau de qualification puisqu’elles chutent à 34.3% pour les Ingénieurs et cadres des télécommunications et à 40,7% pour les Techniciens production et exploitation de systèmes d'information.


- Sur les 32 000 demandeurs d’emploi en informatique/télécoms (cat.ABC, sources Dares avril 2012), soit un taux de chômage dans la profession de 6% (ce qui ne correspond pas tout à fait à un marché de plein emploi), au moins 10 000 (soit environ 40% des inscrits CAT. A) rencontrent des difficultés d’insertion professionnelle avec une ancienneté moyenne au chômage d’environ 10 mois. 25% des demandeurs d’emploi de l’IT sont d’ailleurs des chômeurs de longue durée (27% sur l’ensemble du marché du travail, soit une proportion quasi-identique).


- L’enquête BMO anticipe au total environ 51 000 recrutements dans l’informatique et les télécoms pour 2012, dont 35 000 cadres et ingénieurs. Cependant les créations d’emplois nettes sont très nettement inférieures…

Chiffres APEC (Panel Entreprises 2012) : 30 460 recrutements de cadres IT en 2011… pour seulement 2 780 nouveaux postes cadres, soit moins de 10% du volume de recrutements !

Chiffres Syntec numérique (conf. presse du 05.04.2012) : 40 000 recrutements (dont 30 000 cadres) en 2011... pour seulement 5 600 créations d'emplois nets, soit seulement 1 emploi créé pour 7 recrutements !
(à noter qu’on relève une disproportion encore plus forte entre les volumes de recrutements et d'offres d’emploi…)

Le marché du travail informatique a ainsi deux spécificités : un niveau très élevé de recrutements bruts et un taux de turnover record chez les cadres. Cette très forte fluidité de notre marché du travail va totalement à l’encontre de la « pénurie de candidats » comme explication plausible des difficultés de recrutement.


- Etant donné le volume modéré des créations d’emplois dans le secteur (en moyenne 15 000 par an), il s’avère en réalité que les 15 000 à 20 000 nouveaux diplômés (filières STIC) arrivants chaque année sur notre marché du travail sont suffisamment nombreux pour combler les besoins du marché.

Bien que l’offre de formation initiale ne soit pas assez professionnalisante, les jeunes diplômés rencontrent beaucoup moins de difficultés d’insertion professionnelle que les seniors dans nos métiers et ce en raison du modèle économique du secteur basé sur le jeunisme…


- Le turnover record dans l’informatique (15% en moyenne dans les SSII, le double du taux de turnover moyen sur l’ensemble du marché du travail) s’explique autant par les démissions (42% des fins de contrats) que par les départs forcés (licenciements, ruptures conventionnelles, fins de période d’essai… environ 35% des fins de contrats).

Il dénote avant tout les difficultés de fidélisation des salariés en SSII et s’explique tant par l’opportunisme des informaticiens (nouveau poste plus gratifiant, meilleure rémunération, embauche par le client…) que par les problèmes souvent rencontrés dans nos sociétés : stagnation du salaire, évolution de carrière bloquée ou non désirée, problèmes de GRH et de management, conditions de travail difficiles, mobilité géographique excessive ou non désirée (conciliation difficile entre vie privée et vie professionnelle)…


QUELQUES EXPLICATIONS :

Après avoir démenti la "pénurie d’informaticiens" et les "emplois non pourvus" dans notre secteur, il s’agit à présent de démystifier les fameuses “difficultés de recrutement” dans le secteur informatique et d’en expliquer les raisons.


La 1ere raison est celle du manque d’attractivité des sociétés de service et de conseil (SSII/SICT) qui sont les principaux employeurs du secteur mais qui reçoivent moins de candidatures que les entreprises utilisatrices (industrie, bancassurance, télécoms… lesquelles ont la faveur des informaticiens dans leur grande majorité) en raison de leur mauvaise image et des contraintes de la prestation de service : modèle « d’intérim de luxe » sans valeur ajoutée (liens à lire : 1 , 2 , 3), instabilité de l’emploi, salaires inférieurs, GRH et RSE souvent déficientes, conditions de travail exigeantes (record de mal-être au travail)…etc

Les conflits sociaux sont d’ailleurs fréquents dans les sociétés de l’informatique et des télécoms.


La 2eme raison est celle de la sélectivité des recrutements chez les employeurs d’informaticiens, à savoir la recherche de profils “SUR MESURE”.

Le marché du travail en informatique est un marché de compétences où les SSII recrutent principalement sur mission en recherchant très souvent des "moutons à 5 pattes", ou au contraire des "spécialistes rares", dans le cadre d’appels d’offre clients aux timings souvent serrés…

Mais au-delà de ça, tous les employeurs du numérique font fréquemment preuve d’une forte sélectivité et discrimination à l’embauche principalement sur les critères d’âge (c’est l’un des secteurs où le taux de seniors est le plus faible, l’âgisme commence dès la quarantaine dans nos métiers…), de diplôme (75% des recrutements se font au niveau bac+5,) et d’ancienneté au chômage (nos recruteurs n’aiment pas les demandeurs d’emploi généralement de plus de six mois, ils préfèrent mille fois débaucher les salariés déjà en poste…).


La 3eme raison est celle de la gestion court-termiste de l’emploi dans les SSII :

[Etude] Les métiers de l’informatique (Pôle-emploi) (JL.Zanda, Pôle-emploi, Décembre 2011)

“L’examen sur longue période des données du marché du travail, ainsi que celui de la littérature disponible en la matière, montrent que de telles difficultés (de recrutement) sont aussi la rançon d’un mode de gestion de l’emploi très focalisé sur le court terme, et peu propice à répondre aux besoins lorsque ceux-ci s’accroissent (…)”

La 4eme raison est celle de l’inadéquation des compétences entre l’offre et la demande.

Elle est, en partie, structurelle et inévitable sur un marché du travail aussi cyclique, évolutif et spécialisé que le nôtre.

Hélas, la plupart des sociétés du numérique (SSII en tête) n’investissent pas suffisamment sur la formation des chômeurs et des jeunes recrues (elles préfèrent mille fois débaucher des salariés en poste…).

C’est donc principalement sur la formation continue des demandeurs d’emploi que l’effort d'investissement doit être mené prioritairement dans le numérique ainsi que sur la lutte contre les discriminations à l’embauche.

A LIRE : http://munci.org/Les-difficultes-de-recrutement-en-informatique-et-la-penurie-d-informaticiens-entre-mythe-et-realites


Le MUNCI dénonce la vision INSIDIEUSE de ceux qui interprètent un marché du travail EQUILIBRE - c’est à dire en situation de (quasi) plein-emploi - par un marché de PENURIE qui doit être absolument corrigé.


Fondée en 2003 et regroupant plus de 2400 membres, le MUNCI est l'association professionnelle qui fédère, en France, les membres salariés, indépendants et demandeurs d’emploi des professions INFORMATIQUE, WEB & TELECOMS ("métiers IT"), plus généralement des professions du NUMERIQUE.
Le MUNCI se mobilise pour l’emploi (chômage, conditions de travail, salaires, GRH, RSE…) en publiant régulièrement sur son site des dossiers (ex. observatoires de la profession), des infos et des prises de position en faveur de nos professions.

Vendredi 11 Mai 2012

RÉACTIONS DES ENTREPRISES AUX MESURES POUR L'EMPLOI DES SENIORS



Date : 22/05/2012 17:10
Thème(s) :  Ressources humaines  ;  Social  ; 
 
Résumé :  Suite aux positions d'Olivier et David Spire de Managers50, cabinet spécialisé dans le recrutement des seniors, sur l'emploi des jeunes et des seniors, des candidats, clients et membres du groupe Managers50 sur Viadeo ont réagi. Formation et ouverture d'esprit , points clés du débat.
Société communicante :
Managers50
5 rue Pierre Midrin
92310 SEVRES
Tél. 06 09 83 46 76
david.spire@managers50.com
www.managers50.com
Descriptif d'activité :
conseil en recrutement
Contact presse :
Corinne  Joiris
Tél. : 06 09 23 23 82
corinne.joiris@dbmail.com
Communiqué :


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Communiqué de presse - 21 mai 2012




         Emploi des seniors... et des juniors : ce qu'en pensent les entreprises.




Dirigée par Olivier et David Spire, Managers50 est une entreprise spécialisée dans le recrutement des cadres seniors. Olivier Spire œuvre depuis plus de 15 ans contre la discrimination et pour l'emploi des cadres de plus de 50 ans.

Suite à l'analyse et aux positions prises par Olivier et David Spire* sur le sujet de l'emploi des jeunes et des seniors lors de l'élection présidentielle 2012, certains des candidats suivis par Managers50, ainsi que des clients et membres du groupe Managers50 sur Viadeo ont réagi.
*(Pour rappel, 1/l'emploi ne se décrète pas, il est avant tout fonction de la situation économique ; 2/ en temps de crise, les jeunes et les seniors apparaissent moins « attractifs » ; 3/ 2 facteurs sont nécessaires pour une amélioration de l'emploi, un facteur quantitatif, la croissance, un facteur qualitatif, le changement de regard et d'attitudes des entreprises vis-à-vis de ces populations.)

Tous s'accordent à dire que la problématique de l'emploi des jeunes et des seniors est plus qu'intimement liée à la problématique de l'emploi en général, résultante directe de la conjoncture économique morose que traverse la France. Le vrai sujet est donc celui de la relance de l'économie et notamment de l'industrie française.

Un DRH, agissant aujourd'hui comme conseil, va jusqu'à indiquer que la problématique de l'emploi des jeunes et des seniors est passagère. «  Le vrai problème est celui de la pénurie, notamment de cadres et d'ingénieurs, que notre société va connaître dans les prochaines années en raison du choc démographique des papy-boomers. Ce phénomène est aujourd'hui simplement freiné voire retardé par la crise économique sans précédent que traverse notre pays ».

Déjà, certains profils d'ingénieurs sont introuvables, comme l'affirme Monsieur Kauffmann, DG de Pilz France : « Sur certains postes techniques, notre entreprise ne peut pas faire appel aux seniors car ils n'ont pas les connaissances technologiques actuelles suffisantes. Nous devons faire appel à de jeunes ingénieurs qualifiés, profils pour lesquels il y a déjà une forte pénurie en France. C'est un vrai problème. »

La formation - le sujet le plus important

Dans ce que Monsieur Kauffmann exprime, il ressort un point crucial, celui de la formation : formation des jeunes au monde de l'entreprise et mise à niveau des seniors face aux nouvelles technologies, nouveaux outils et nouveaux métiers.

Pour notre DRH agissant comme conseil, au fond, la question n'est pas une question d'âge mais de compétences, qu'il faut savoir maintenir à un niveau élevé, tout au long de son parcours professionnel. « Les Français vont travailler de plus en plus longtemps, c'est une réalité, et au vu de la forte pénurie de ressources qui nous guette, il y aura pour sûr des besoins ; reste à ce que le vieillissement de la population active soit correctement accompagné, notamment au travers de formations pertinentes et facilement accessibles, tout au long des carrières.»
Du côté des jeunes, il est intéressant de constater que certains grands groupes assument leur rôle de premier formateur mais ne cherchent pas à les retenir. Ainsi, comme le précise le Directeur Général d'un grand groupe français : « les jeunes sont très volatils, le turnover sur ces populations de jeunes diplômés est important. Cela ne nous empêche pas de jouer notre rôle de formateur initial à la sortie de leurs écoles. Nous assumons le fait, que très rapidement, ils nous quittent, nous embauchons régulièrement de nouveaux jeunes pour remplacer les partants. »
Camille Couderc, jeune diplômée dans le domaine des NTIC, affirme qu'il est toutefois dommage que ces entreprises, qui jouent un rôle fondamental dans l'emploi pour notre pays, ne capitalisent pas véritablement sur ces jeunes diplômés recrutés, en pérennisant, pour les meilleurs d'entre eux, leur emploi, d'un poste en alternance vers un CDD puis un CDI. Jeanne Pascal, jeune RH fraichement diplômée après un contrat en alternance la rejoint sur ce point.

Améliorer la compréhension du marché

Pour Madame Dumoulin, ex DRH Europe d'un grand groupe informatique, le problème vient surtout d'une incapacité du marché à comprendre réellement les attentes à la fois des jeunes et des seniors.
« Face aux juniors qui souhaitent acquérir plusieurs expériences professionnelles, via des interventions courtes dans plusieurs entreprises, les recruteurs sont totalement perdus.  Certaines entreprises continuent de croire qu'en grande majorité les jeunes sortis des écoles veulent obtenir systématiquement et par défaut un poste pérenne. Elles sont plus préoccupées par la fidélisation de ces jeunes candidats que par leurs souhaits de grande indépendance. Quant aux seniors, ils aspirent de plus en plus à d'autres solutions que le salariat : free-lance, auto-entrepreneurs, temps partiel etc. Malheureusement, le marché comprend mal ces modes de fonctionnement. Les organismes comme Pôle-emploi ne peuvent intégrer les envies de liberté de ces « indépendants » seniors, qui, pourtant, peuvent apporter beaucoup aux entreprises, notamment en termes de flexibilité. »
Si les propos de Madame Dumoulin semblent en contradiction avec ceux du Directeur Général cité ci-avant au sujet des jeunes, ils reconnaissent tous deux le besoin d'un jeune de se frotter à de multiples expériences. Pourrait-on imaginer que ces expériences diverses se déroulent au sein de la même entreprise, créant ainsi un parcours de formation interne (à ses différents métiers, à ses problématiques, ...,) et devenant à terme la meilleure garantie de succès pour le jeune comme pour l'entreprise, et ce, pourquoi pas, piloté par un senior ?

Pour David Spire, DG de Managers50 : « La formation et l'ouverture d'esprit de notre société aux attentes des uns et des autres, aux nouvelles formes de travail, etc., sont autant de sujets importants qui, au final, nous concernent tous, pas seulement les jeunes et les très expérimentés. Il faut préparer notre pays à la pénurie à venir, à une meilleure anticipation des crises, et veiller surtout à ne pas créer de clivage intergénérationnel. »

Le débat est ouvert...

Pour plus d'informations : www.managers50.com
Twitter : suivre Managers50 @ https://twitter.com/managers50
Relations Presse : Corinne Joiris, 06 09 23 23 82/01 82 14 40 30, corinne.joiris@dbmail.com
http://www.espacedatapresse.com/fil_datapresse/consultation_cp.jsp?ant=reseau_2738586

jeudi 24 mai 2012

Trái Dứa, Sỏi Thận, Phèn Chua !

Mới đây có thân hữu hỏi ý kiến về bài thuốc chữa sỏi thận bằng dứa với phèn chua như sau:

“Mẹ tôi 52 tuổi, bị bệnh sỏi thận, có người mách chữa bệnh này bằng cách: lấy một quả dứa cắt một đầu rồi đục giữa quả xuống sâu 3cm, lấy 2 thìa cà phê bột phèn chua cho vào rồi đậy nắp lại. Đun quả dứa đến khi chín nhuyễn lấy ra 2 ly, buổi tối uống 1 ly cho bàng quang mềm ra và sỏi vỡ ra. Đến sáng hôm sau thức dậy uống ly còn lại cho sỏi tan ra, nằm nghỉ 30 phút sau đó đi tiểu, nước tiểu khai và đục như nước vo gạo.
Xin cho hỏi có đúng như vậy không?”.
Và cũng có hướng dẫn của một vị lương y là “Để chữa sỏi tiết niệu, người ta lấy 1 quả dứa gọt vỏ, khoét 1 lỗ và cho vào đó một ít phèn chua (0,3g) rồi cho nước vào đậy nắp lại ninh trong 3 giờ. Sau đó ăn các miếng dứa và uống cả nước. Dùng liên tục trong 7 ngày liền, nhiều trường hợp cho kết quả tốt”.

Trước khi góp ý, xin tìm hiểu về món ăn khá thông dụng này là trái dứa.
Dứa là trái cây của miền nhiệt đới, có nguồn gốc từ các quốc gia ở Trung và Nam Mỹ.
Khi Christopher Columbus thám hiểm Mỹ châu, thấy dứa trồng ở quần đảo Guadeloup rất ngon, bèn mang về cống hiến nữ hoàng Tây Ban Nha Isabella Đệ Nhất. Từ đó, dứa được đem trồng ở các thuộc địa của Tây Ban Nha, nhất là các quốc gia thuộc khu vực Thái Bình Dương.

Cây dứa thân ngắn, lá dài và cứng với gai mọc ở mép, quả có nhiều mắt; phía trên có một cụm lá.
Nông trại trồng dứa quy mô lớn đầu tiên trên thế giới được thiết lập ở Hawai vào năm 1885. Quần đảo này dẫn đầu về sản xuất dứa trên thế giới cho tới năm 1960. Sau đó, Phi Luật Tân là nước trồng nhiều và xuất cảng nhiều nhất. Các quốc gia khác ở Đông Nam Á châu cũng sản xuất một khối lượng dứa khá lớn.
Nhờ kỹ thuật canh tác hàng loạt cho nên nhu cầu dứa được cung cấp đầy đủ với giá phải chăng. Dứa có quanh năm, nhưng nhiều nhất là vào tháng 6 tháng 7. Trung bình từ lúc trồng tới lúc thu hoạch là 18 tháng. Dứa thường được hái khi đã chin, sẵn sàng để ăn.


DINH DƯỠNG:

Dứa có nhiều sinh tố C, chất xơ pectin và chất gum.
Một ly dứa tươi cung cấp 25mg sinh tố C; 0,1mg thiamine; 16mcg folate; 0,15mcg sinh tố B 6; 17mg magnesium; 0,5mg sắt; 2gr chất xơ và 80 calori.
Dứa còn có chất bromelain, một loại enzyme tiêu hóa giống như papain của đu đủ. Bromelain có tác dụng làm mềm và phân hóa chất đạm ra nhừng phân tử nhỏ để cơ thể có thể sử dụng, cấu tạo tế bào đồng thời cũng tạo cho thịt hương vị thơm ngon.
(Bromelin) Br có thể gây ra dị ứng da cho người tiêu thụ.
Dứa đóng hộp còn giữ được sinh tố C nhưng bromelain bị hơi nóng thiêu hủy.

ÁP DỤNG Y HỌC:

Theo American Cancer Society, dứa có chất Bromelain mà một số nghiên cứu cho là có công dụng hỗ trợ trong điều trị một số bệnh như:

-Có thể dùng bromelain chung với thuốc điều trị ung thư để giảm thiểu tác dụng phụ của xạ trị, như là viêm cuống họng và miệng;

-Vì bromelain là một enzyme chuyển hóa chất đạm cho nên có thể dùng thêm để hỗ trợ tiêu hóa cho những người thiếu enzyme này;

-Bromelain có tác dụng ngăn ngừa tiểu cầu dính với nhau, cho nên có thể dùng thêm để tránh tình trạng máu đóng cục;'

-Nghiên cứu khác cho hay bromelain có tác dụng chống viêm sưng trong bệnh viêm khớp, viêm xoang, vết thương do sâu bọ cắn hoặc chống nhiễm trùng khi da thịt bị phỏng…

Tuy nhiên, Hội Ung Thư Hoa Kỳ cũng nhấn mạnh là cần nhiều nghiên cứu khác nữa để xác định các công dụng này.

ĂN DỨA :

Dứa tươi có hương vị nồng ngọt, rất thích hợp để làm món tráng miệng kích thích tiêu hóa hoặc làm món ăn vặt.
Miếng dứa phía đít, gần phía gốc thường ngon hơn phần khác, vì như kinh nghiệm của ông cha ta là “dứa đằng đít, mít đằng cuống”.

Sau khi gọt vỏ, khía xéo để bỏ mắt, dứa được bổ dọc làm tám hoặc cắt khoanh tròn mỏng vừa phải, rắc thêm một nhúm đường, bỏ tủ lạnh độ 15 phút rồi mang ra ăn thì tuyệt hảo. Nước dứa hòa với đường ngọt húp vào lạnh mát cả người.

Nhiều người lại thích chấm dứa với tí muối ớt, ăn vào vừa ngọt, vừa mặn, hơi cay, rất thỏa mãn khẩu vị đồng thời làm bớt rát lưỡi.

Dứa còn dùng để xào nấu với thịt cá. Món canh chua cá lóc, dứa xanh thêm vài ngọn ngổ thì cơm ba nồi cũng hết.
Khi nấu, hơi nóng làm mềm dứa vì chất cellulose tan rã, dứa hút gia vị và chất ngọt của thịt cá.

Một đĩa xá lách trộn thập cẩm thêm vài miếng dứa thái nhỏ ăn càng ngon.
Năm 1892, một người Anh là Đại úy John Kidwell lần đầu tiên sản xuất dứa đóng hộp. Dứa thường được hái khi đã chín mùi, mà phải chuyên trở xuất cảng đi xa, mau hư cho nên được đóng hộp cho dễ di chuyển. Dứa đóng hộp là dứa đã chín từ dưới cuống trở lên, do đó thường cần đến ba quả mới được một hộp dứa có phẩm chất tốt. Dứa hộp được cho thêm nước đường nên có nhiều calori.
Ngoài ra còn dứa sấy khô hoặc nước dứa ép cũng là những món ăn thức uống ngon, bổ.

MUA DỨA:

Mua dứa tươi lựa trái to, nặng nước, toát ra mùi thơm của dứa, lá trên cuống còn xanh. Khi gõ, dứa phát ra một âm thanh đặc, quả dứa cầm thấy chắc tay, không chỗ nào mềm. Vỏ dứa có thể hơi xanh hoặc vàng cũng không sao. Dứa lớn nhỏ đều có chung giá trị dinh dưỡng như nhau. Tránh dứa đã có mùi lên men vì quá chin bắt đầu ủng. Dứa có thể cất giữ trong tủ lạnh hoặc ở ngoài.

LƯU Ý:

Dứa rất lành. Đôi khi dứa có thể gây dị ứng nhẹ ở da vì có chất bromelain . Tại các tiệm bán “thực phẩm tốt” Health Food lại có bán viên Bromelain và được giới thiệu là chữa được bệnh tim, phong khớp và vài bệnh khác.
Dứa có chất tyrosine. Một vài u bướu hạch nội tuyến cùng tiết ra nhiều tyrosine. Vì thế, mấy ngày trước khi thử máu tìm u bướu này lại ăn dứa thì thử nghiệm có thể sai lệch, cho kết quả dương tính mà thực ra không có.
Một vài nghiên cứu khoa học cho hay là trên mắt vỏ dứa có một hóa chất không tốt cho sức khỏe. Vì thế, tốt nhất là nên tránh ăn mắt dứa.

SỎI THẬN VÀ DỨA:

Bây giờ, xin trở lại với Sỏi thận và dứa cộng với phèn chua.
Sỏi thận là một vật rắn đặc thành hình từ nhiều hóa chất khác nhau trong nước tiểu:
-Sỏi calcium oxalate chiếm 80% các loại sỏi thận và đa số là do di truyền, calcium không dùng trong việc tạo xương và loại ra theo nước tiểu. Ngoài ra tiêu thụ quá nhiều thực phẩm chứa nhiều oxalate như rau spinach, cocoa, đậu phọng, các loại hạt, ớt, nước trà; ăn nhiều muối hoặc dùng bổ sung calcium viên cũng tăng tủi ro loại sạn này. Sạn calci rất cứng.

-Sỏi với chất struvite (Magnesium ammonium phosphate) thường thấy trong bệnh nhiễm trùng đường tiểu tiện, đặc biệt là ở nữ giới và được điều trị bằng cách tiêu diệt tác nhân gây bệnh.

-Sỏi với chất uric acitd do tiêu thụ nhiều chất đạm động vật thịt, cá, gà gây ra vì các thực phẩm này cho chất purine, tiền thân của uric acit. Giới hạn các thực phẩm này và tăng độ kiềm của nước tiểu có thể giảm thiểu nguy cơ gây sạn.
-Sỏi với các chất amino acid cystine, rất hiếm. Đây là bệnh bẩm sinh trong đó thận không tái hấp thụ được chất cystine. Chất này luân lưu trong nước tiểu và kết tụ thành sỏi. Chữa trị bằng cách uống nhiều nước để loại cystine ra ngoài đồng thời giảm độ acit của nước tiểu.
Nam giới bị sỏi thận gấp đôi nữ giới và thường thấy vào tuổi từ 30 tới 50. Một đời sống quá tĩnh tại, bệnh nhân cao huyết áp, tiểu đường và mập phì cũng tăng rủi ro bị sạn thận. Nghiên cứu mới đây cho hay tình trạng hâm nóng toàn cầu đưa tới khô nước cũng làm tăng rủi ro sỏi thận. Ngay cả các phi hành đoàn bay trong không gian cũng tăng rủi ro này vì họ ít uống nước

Hiện nay, y học thực nghiệm chữa sỏi thận bằng nhiều cách và căn cứ vào các chất kết tinh thành sỏi. Do đó, khi tiểu ra sạn cần cất giữ sạn và đưa cho phòng thí nghiệm để phân tích thành phần cấu tạo.
Nếu sạn còn nhỏ, uống nhiều nước để loại sạn qua nước tiểu là cách hữu hiệu nhất.
Với sỏi lớn, có thể đưa một dụng cụ nhỏ vào thận, nghiền sạn rồi gắp sạn ra hoặc đập vụn sạn với sóng nước (shock wave lithotripsy).

Nên nhớ có thể phòng tránh sạn bằng cách uống nhiều nước. Khi nước tiểu loãng thì sạn khó mà kết tụ với nhau. Khi nước tiều đục vàng thì sạn sẽ kết tụ.
Cũng nên nhớ rằng loại sạn thận calcium oxalte rất cứng khó mà có chất nào có thể khiến chúng hóa nhỏ tiêu tan.
Về chữa sỏi thận với dứa và phèn chua, chúng tôi đã cố gắng tìm xem có kết quả nghiên cứu nào xác định hoặc hỗ trợ công dụng trị sỏi thận theo kinh nghiệm dân chúng hoặc theo lý luận của một số nhà y học cổ truyền với dứa và phèn chua, nhưng mà chưa có cơ duyên tìm ra.
Sách những cây thuốc và vị thuốc Việt Nam của giáo sư Đỗ Tất lợi có ghi là dân chúng còn dùng rễ cây dứa làm thuốc lợi tiểu, chữa tiểu tiện khó khăn, đái ra sỏi thận. Có lẽ là uống nhiều nước rễ cây dứa có thể đẩy các tinh thể tạo sỏi trong nước tiểu ra ngoài cơ thể.

Bệnh viện chuyên trị bệnh thận Devasya Kidney bên Ấn Độ khuyên dân chúng muốn giúp thận lành mạnh nên tiêu thụ các loại nước dứa, chanh, cà rốt, chuối …nhưng không giải thích tại sao. Cũng có lẽ là uống nhiều các loại nước này.
Tuy nhiên có nhiều ý kiến cho rằng thực phẩm có nhiều ảnh hưởng lợi và bất lợi đối với sự thành hình sỏi thận. Chẳng hạn:

-Với sạn calcium oxalate, nên giảm thiểu tiêu thụ món ăn có nhiều oxalate như chocolat, caffeine, các loại hạt, hạt tiêu đen, rau spinach, dâu, các loại đậu; đồng thời nên bớt muối, đường. Nên tiêu thụ chuối, gạo đỏ, oat, rye, bắp, cám, barley. nước trái cranberry, dứa, chanh cam. Bệnh nhân loãng xương cần bổ sung calci nên dùng loại calcium citrate. Dứa tương đối có ít oxalate calcium, một hóa chất của sỏi calcium.

-Với sạn uric acid, nên giới hạn tiêu thụ đạm động vật có nhiều purine/acid uric như thịt bò, thịt cừu, gà, cá sardine, gan và thực vật như nấm, pumpkins, cauliflower, các loại đậu, rượu bia, rượu vang để giảm uric acid. .

-Với sạn cystine, giới hạn cá vì có nhiều methionine.

Về bài thuốc dứa-phèn chua, chúng tôi nghĩ là ta có thể dùng dứa. Uống nhiều nước dứa có thể khiến cho các tinh thể tạo sỏi tiết niệu loãng ra, không kết tụ với nhau và loại ra ngoài qua tiểu tiện. Nhưng cũng xin nhắc lại rằng nhiều loại sỏi thận là những tinh thể kết tụ với nhau, khá cứng, đập mạnh mới làm vỡ được.

Riêng phèn chua thì nên cân nhắc một chút.
Phèn chua là muối kép của nhôm và potassium. Đây là chất mà dân chúng thường dùng để làm cho nước có vẩn đục trở thành trong: muối nhôm kết tụ các vẩn đục này, lắng xuống đáy, nhờ đó nước trở thành trong và dùng được. Tìm kiếm, chúng tôi chưa thấy ý kiến nào nói đến công dụng của phèn chua đối với sỏi thận, ngoại trừ một số thân hữu cho hay họ cũng đã dùng dứa với phèn chua và có kết quả.
Tuy nhiên, phèn chua không có công dụng gì trong việc làm tan sỏi tiết niệu . Đồng thời có người thắc mắc là liệu phèn chua có làm cho các chất calci trong nước tiểu dễ dàng kết tụ với nhau để đưa tới sạn.

Ngoài ra, một số nghiên cứu cho hay muối nhôm, tuy không độc, nhưng nếu tiếp xúc lâu ngày với lượng quá cao trong nước uống có thể gây ra rối loạn cho sự sinh đẻ, cho hệ thần kinh. Mới đây, vài nghiên cứu sơ khởi cho rằng chất nhôm có thể là rủi ro gây ra bệnh Alzheimer.

Cho nên, để an toàn, có lẽ cũng chẳng nên dùng phèn chua với hy vọng “bàng quang mềm ra và sỏi vỡ ra “.
Mong nhận được ý kiến của quý vị có nhiều hiểu biết.
Bác sĩ Nguyễn Ý Đức
Texas- Hoa Kỳ.
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Nước dứa phèn chua trị sạn thận, bàng quang, sạn mật

Dưới đây là một phương pháp lấy sạn cổ điển ở VN thường dùng có hiệu qủa mà tác gi ả vẫn áp dụng cho các bệnh nhân như sau :

Mua 1 qủa dứa, gọt vỏ, cắt phần đầu làm nắp đậy, khoét một lỗ sâu 3cm, đổ vào lỗ một muổng nhỏ (muỗng cà phê) bột phèn chua, rồi đậy nắp lại, bỏ qủa dứa vào lò nướng cho chín vàng, lấy ra, vắt lấy nước cốt, được chừng 2 ly. Tối đi ngủ uống 1 ly, mục đích làm cho sạn thận và bàng quang mềm ra như trứng gà non. Sáng vừa thức giấc, uống 1 ly còn lại, nằm nghỉ 30 phút, mục đích làm cho vỡ sạn thành bột bụi, rồi đi tiểu. Để ý nước tiểu đục như nước vo gạo hay như nước vôi, mùi nước tiểu rất khai.

Triệu chứng của sạn thận là có cơn đau thắt từ bụng lan ra sau lưng, có khi đau từ thắt lưng sang bụng, mệt mỏi, nói không ra hơi, đi lại mạnh thì đau, không ăn uống được, có lúc nghĩ là bệnh đau lưng, có lúc nghĩ là bệnh đau bụng, nhưng không đai cầu
Sau khi uống nước dứa phèn chua một ngày, những triệu chứng kể trên biến mất, không còn đau đớn, thở dễ, nói cười sang sảng như người hết bệnh.

Sở dĩ tôi chỉ dẫn những bệnh nhân bị bệnh sạn thận dùng bài thuốc này là do một người bạn ở VN bị sạn hai bên thận do kết qủa khám nghiệm thấy một bên thận có sạn to bằng nửa ngón tay cái, đã phải mổ gấp ở BV Bình Dân, anh xin cục sạn đó về làm kỷ niệm, còn sạn bên thận kia 1-2 tháng sau chờ anh hồI phục sức khỏe mới mổ tiếp. Trong thời gian chờ đợi, thường xuyên anh bị đau phải nghỉ làm để dưỡng bệnh, nhưng triệu chứng trên lại tái phát. May mắn thay, anh gặp được một vị lương y lão thành chỉ cho bài thuốc dân gian này, anh không tin mấy, vì sợ phèn chua có độc, nhưng anh có ý định làm nước dứa phèn chua này, rồi lấy cục sạn đã mổ, ngâm vào đó xem kết qủa ra sao.
Ngày hôm sau, anh cầm cục sạn, nó có vỏ mềm như vỏ trứng non trong chứa chất lỏng chứ không cứng như cục sạn hôm qua. Anh hỏi tôi : dung dịch này uống vào có sao không ? Tôi trả lời : Dân quê miền Bắc chúng tôi trước kia đều d ùng những cục phèn chua để khuấy lọc nước sông dùng làm nước ăn uống hàng ngày từ đời ông bà cha mẹ đến nay có thấy hại gì đâu. Thế là anh áp dụng để chữa cục sạn thứ hai. Kết qủa là anh thấy khỏe, hết những triệu chứng đau và mệt mỏi kể trên.
Cho nên đến ngày hẹn mổ với bác sĩ, anh đem theo một chai nước dứa phèn chua, và kể chuyện cho bác sĩ nghe, bác sĩ cho kiểm tra thận không thấy còn cục sạn, bác sĩ xin chai nước dứa phen chua để ngâm thử mấy cục sạn mà bác sĩ sẵn có để thử nghiệm. Mấy hôm sau, bác sĩ cho hay, qủa thật các cục sạn đã mềm ra, bóp dễvỡ chảy ra nước, ông công nhận dung dịch này có kết qủa làm tan vỡ sạn thận.

Sang đến Canada, bà nhạc của tôi cũng có những triệu chứng như trên, đi BV Jean Talon khám, bác sĩ thấy có sạn to, hẹn một tuần sau mổ. Nhưng về nhà, cụ đau không đi lại được, uống thuốc giảm đau không kết qủa. Tôi đề nghị với cụ uống nước dứa phèn chua để giảm đau, còn việc đến ngày hẹn đi mổ thì cứ đi. Cụ bằng lòng.

Trái dứa ở Canada to gấp 2 lần trái dứa VN, cho nên tôi làm 2 lần. Tôi cho cụ uống 1 ly vào buổi tối, sang hôm sau uống 1 ly, khi đi tiểu, để ý thấy nước tiểu đục nhiều, sau đó cụ đi lại không đau, nói cười vu i vẻ. Cụ nghi ngờ không biết sạn có hết không. Tôi nói còn nửa trái dứa nữa, cụ uống tiếp, khi đi tiểu, nước tiểu bình thường không vẩn đục. Đến ngày hẹn mổ, tôi sợ bác sĩ chỉ nhìn theo kết quả cũ thì chắc chắn cụ sẽ phải bị mổ oan uổng, nên đề nghị với bác sĩ cho khám lại trước khi mổ vì nói rằng mình đã khỏe hết đau như trước. Bác sĩ khám lại rồi cho về, hẹn sẽ thông báo kết qủa sau 1 tuần. Chúng tôi đợi 2 tuần không thấy bác sĩ cho biết kết qủa, nên đã phone hỏi bác sĩ, ông cho biết không có sạn nên không phải mổ.

Con trai tôi đi làm, có những bạn Canadien bị sạn thận, muốn giới thiệu họ dùng nước dứa phèn chua nhưng sợ có chuyện gì xảy ra mình mang họa, nên chỉ cho họ ra tiệm thuốc bắc mua loại thuốc thuốc bào chế sẵn của đông y cổ truyền có tên là Thạch Lâm Thông ( thạch là đá, lâm là đi tiểu, thông là cho thoát ra ngoài), một hộp 40 viên, thành phần chính của thuốc là 100% Kim tiền thảo (cỏ đồng tiền). Tối uống 5 viên, sáng uống 5 viên, nước tiểu buổi sáng bị vẩn đục. Uống 2 ngày nếu nước tiểu còn vẩn đục mới cần uống hết 1 lọ. Nhiều người uống cũng có kết qủa. Những người bị sạn mật uống 4 ngày hết một lọ, uống 1-2 lọ, đi khám lại cũng thấy mất sạn không cần phải cắt túi mật. Người bình thường như chúng ta, cứ mỗI năm uống một lần, làm sạch sạn trong thận, bàng quang, sạn mật, và nhất là chua được bệnh viêm tuyế tiền liệt (prostate) cũng có kết qủa.


BẠCH PHÀN = PHÈN CHUA LÀ GÌ?

Phèn chua làm chất gì mà có thể làm trong được nước? Cloramin là chất gì mà sát trùng được nguồn nước? Cho những chất này vào nước có độc hại gì cho người không? Có dùng nước đã xử lý bằng các chất này để nấu cơm, đun nước được không?

Phèn chua là nhôm Sulfat ngậm nước – Al2(SO4)3.18H2O, dùng làm chất ngưng tụ (coagulant). Nhôm sulfat gặp các vẩn Calci trong nước sẽ tạo thành các hạt keo nhôm hydroxic . Các hạt này hấp thụ các hạt lơ lửng có trong nước và lắng xuống đáy. Phản ứng xảy ra như sau:

Al2(SO4)3 + 3Ca(HCO3)2 -----> 2 AL(OH)3+3CaSO4+2CP2

Liều lượng sử dụng là 100 líy nước dùng 5-10g phèn chua . Ngoài việc dùng nhôm sulfat, người ta còn dùng nhôm kali sulfat - Al2(SO4)2 , K2SO4, 24H2O kết hợp với FeCL3 Các hạt keo sắt hydroxic. Nước đánh phèn không có độc hại gì và có thể dùng làm nước ăn (sau khi bỏ cặn).
Cloramin (NH2Cl và NHCl2) là chất sát trùng phù hợp cho việc khủ trùng giếng sau lũ lụt. Tác dụng sát trùng của Cloramin là do khi hòa vào nước phản ứng sẽ cho ra Clor hữu hiệu. Clor gặp nước sẽ sinh ra HOCl:

Cl2 +H2O -----> HOCl + H+ + Cl–

HOCl có phân tử rất nhỏ, trung tính, dễ hấp thu trên màng sinh học của vi sinh vật, phá hủy protein của màng, cản trở tính bán thấm của màng, thay đổi áp xuất thẩm thấu của tế bào và làm chết vi khuẩn, nấm, HOCl do năng lượng clo hóa rất cao còn làm phá hoại hoạt tính một số enzim trong vi sinh vật và gây chết cho vi sinh vật. Cloramin không gây độc hại gì cho người dùng nước đã được khử trùng bằng chất này.




OBS:
Bài sưu tầm, xin đọc với những dè dặt, vì sạn cũng có thể từ Carbonate calcium nhưng không thấy nêu ra, đây cũng là loại sạn rất cứng CaCO3, cũng dễ tạo thành và nhất là xử dụng phèn chua. Phần giải thích phèn chua là gì, giải thích có phần dùng nhiều từ ngữ quá Việt ngữ, nói chung nó có tên kỷ nghệ là Alun, dùng để lọc nước, tên hóa học là Aluminum sulfate, chất dùng để lọc nước uống này đã dùng từ hơn 50 năm nay và có nhiều nơi như ở Bắc Mỹ vẫn còn dùng.

chieuthu
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